Au Sens Large : blog actualité politique française et internationale

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mercredi 14 juin 2006

Le quinquennat ou l'impossible gouvernance française


La réforme de la durée du mandat du Président de la République de 7 à 5 ans, intervenu en 2000 et mise en application pour la première fois à la réelection de Jacques Chirac en 2002 a certes permis de ne pas retomber dans des périodes de cohabitation gauche / droite grâce à l’alignement des mandats des parlementaires et des membres de l’exécutif (Président de la République et Premier ministre) mais a entrainé le fait que le quinquennat a été divisé en 2 périodes : 2 ans d’action post-élection puis 2 ans de pré-campagne assortis d’une période d’immobilisme pré-électoral.
Cela se confirme en premier lieu lorsque l’on se souvient que dès 2004 Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et actuel Président de l’UMP fût interrogé par les journalistes sur ses ambitions présidentielles : pensez-vous à l’Elysée en vous rasant le matin ? Par ailleurs en 2005, certains médias semblaient être plus préocupés par la campagne présidentielle que par la question cruciale de donner une Constitution à l’Europe. Courant 2006, à un an de la présidentielle, alors qu’aucun candidat n’est encore officiellement déclaré, on nous annonce déjà dans les sondages un duel Nicolas Sakozy / Ségolène Royal au second tour de la présidentielle 2007 qui s’est jusque là joué virtuellement, dans les kiosques, au nombre de couvertures de magazines consacrées à chacun d’entre eux. Dans ces conditions, si durant le quinquennat présidentiel on attache plus de temps à préparer les prochaines échéances présidentielles que laisser l’équipe au pouvoir mettre en application ses programme de campagne, on se retrouve rapidement confrontés à une politique d’immobilisme, incompatible avec les réformes dont la France a encore besoin.

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vendredi 9 juin 2006

Franck Ribéry, joker de Domenech pour le Mondial ?


Sélectionné pour la première en Equipe de France par Raymond Domenech lors du match amical de préparation contre le Mexique le 27 mai dernier, Franck Ribéry, jeune joeur de l’Olympique Marseille de 23 ans s’est vite fait adopter par le public du Stade de France. Gamin turbulant originaire de Boulogne sur Mer où il a du jongler entre chômage et essais, il a laissé une empreinte de son jeu explosif à Boulogne sur Mer, Alès et Metz où il évoluait encore en national en 2004.
La saison 2004-2005 marquera pour lui un discret passage au club de Galatasaray (Turquie) qui sera suivi de son arrivée sur la Canebière la saison suivante où il évoluera pour la première fois en Ligue 1, sur 35 matchs joués, Ribéry inscrira 6 buts pour le compte du club marseillais et deviendra un des joueurs phares de l’OM, même si des bruits courent sur son transfert vers l’Olympique Lyonnais, champion de France invaincu ces quatres dernières années. Capable de paralyser la défense adverse, enflammer la partie de jeu lorsqu’elle semble être au point mort comme il l’a démontré lors du match amical contre la Chine le 7 juin où il a été à l’origine de deux buts, Franck Ribéry pourrait être d’une aide précieuse A l’heure où Zizou quitte les bleus, Ribéry malgré sa fougue et son jeune âge pourrait devenir à terme un des pilliers de cette Equipe de France post Coupe du Monde 2006 et la nouvelle coqueluche du public s’il parvient à gérer la pression des grandes compétitions internationales, il ne reste plus qu’à lui trouver un surnom.

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lundi 5 juin 2006

Pour les présidentielles, Dieudonné veut militer en ligne


A moins d’un an de l’échéance présidentielle française, le débat politique s’anime de plus en plus sur les blogs où bon nombre de voix de l’UMP ou du Parti Socialiste risquent d’être conquises, quant à lieu l’humoriste Dieudonné a préféré annoncer qu’il ferait lui campagne sur internet via une radio libre sur laquelle il présentera une émission hebdomadaire, librement téléchargeable, ce qui ravive une fois de plus la polémique sur le téléchargement en ligne.

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vendredi 2 juin 2006

La méthode Ségolène Royal ne fait pas l'unanimité au PS

La montée en puissance dans les sondages de Ségolène Royal pour son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007 a largement divisé le Parti Socialiste français ces derniers mois, à commencer par le fait qu'il s'agit de la première femme française qui tenterait de briguer un mandat présidentiel tous partis confondus. Parmi ses appuis politiques, elle compte Julien Dray (porte-parole du PS), Pierre Mauroy ou encore le député socialiste Arnaud Montebourg, médiatisé cette année à propos de son projet de VIème République pour la France ; du côté des détracteurs on retrouve des figures du Pari Socialiste comme Martine Aubry, l'ancien ministre Claude Allègre ou encore l'actuel locataire de la mairie de Paris Bertrand Delanoë.

Par ailleurs, selon de récents sondages en vue de l'élection présidentielle de l'an prochain, on se rend compte que Ségolène Royal dispose de solides arguments en sa faveur : 60% de ses sympathisants voteraient pour Royal par rapport au fait qu’elle est une femme, 56% pour ses positions en matière de morale, 48% pour son comportement à l’intérieur du PS et enfin 48% pour ses propositions économiques et sociales. Ces derniers jours, on a entendu parler dans les médias de "ségolisme", terme employé par Ségolène Royal elle-même pour qualifier ses options politiques pour 2007, comble de l'histoire : François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste et actuel compagnon de la dame de fer du PS a démenti avoir entendu parler de "ségolisme", avouant simplement connaître Ségolène Royal et le socialisme, à bon entendeur. L'Express propose un dossier très complet sur Ségolène en présentant aussi ses premiers pas en politique et son couple avec François Hollande.


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jeudi 1 juin 2006

Vers des SMS et e-mails taxés pour renflouer le budget européen ?


Dépendante à 90% des contributions que lui versent les Etats membres, l'Union Européenne est à l'affût de nouveaux budgets pour gérer la "future Europe des 27", à ce sujet le député européen Alain Lamassoure, rattaché à l'UMP en France, a émis son souhait de surtaxer chaque e-mail de 0,00001 centime par message émis et chaque SMS de 1,5 cent d'euro.

Pour cela, il faudra un consensus général de tous les Etats membres, aussi on est amenés à se demander comment plus particulièrement dans le cas des e-mails le prélèvement de cette taxe pourrait-il être géré efficacement et qui s'en chargerait ? Plutôt que de taxer ces prestations à l'unité, ne serait-il pas plus judicieux et plus simple d'instaurer une taxe forfaitaire qui serait directement récoltée par les opérateurs de téléphonie mobile et les Fournisseurs d'Accès a Internet (FAI) comme ce fût déjà évoqué dans le cadre de la licence globale pour télécharger de la musique sur internet à volonté.


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