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mardi 16 septembre 2008

Sebastian Vettel, l'héritier ?



D'habitude, lorsqu'on entendait l'hymne allemand suivi de l'hymne italien sur un podium de Formule 1, c'était pour célébrer une des innombrables victoires de Michael Schumacher sur sa Ferrari. Mais depuis que le Baron Rouge a quitté les circuits, il y'a maintenant bientôt deux ans, et que son frère cadet Ralf se soit lui aussi retiré de la compétition la saison dernière, on se demandait bien quel pilote allemand parviendrait à faire retentir Das Deutschlandlied de nouveau. Parmi les pilotes engagés dans le Championnat du monde 2008 de Formule 1, cinq d'entre eux sont tout de même de nationalité allemande, mais en début de saison aucun de ces conducteurs ne disposait en théorie la monoplace qui pouvait lui permettre de créer la surprise et rêver de victoire.

Recordman de la précocité

Mais contre toute attente, Sebastian Vettel a fait mentir tous les pronostics lors du dernier Grand Prix qui s'est tenu à Monza dans le temple de la vitesse. Bénéficiant de conditions météo diluviennes, il a décroché la première place lors des essais qualificatifs du samedi sur sa modeste Toro Rosso, ce qui fait de lui à 21 ans et 2 mois, le plus jeune poleman de l'histoire de la Formule 1. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, le jeune loup a transformé l'essai le lendemain en s'imposant dans un Grand Prix d'Italie qu'il a parfaitement su mener de bout en bout. Par la même occasion, il décrochait un autre record : celui du plus jeune vainqueur que la F1 n'ait jamais connu. Comme Schumi à son époque, Vettel a pu compter sur la pluie, sa vieille amie, pour s'imposer avec panache dans une course folle.

Doté d'une étonnante maturité et du sang froid d'un vieux guerrier, il aura seulement fallu 22 courses à Sebastian Vettel pour monter sur la plus haute marche du podium. Derrière sa bouille de Petit Prince de la F1, se cache très probablement l'un des grands champions de demain. Celui que l'on s'amuse déjà à surnommer le Baby Schumi dans le paddock de la Formule 1, a déjà gagné le respect de son septuple champion du monde illustre d'aîné qui l'a surnommé le « Futur Moi » ! La comparaison est peut-être un peu rapide, mais il faut bien reconnaitre que du haut de ses 21 printemps, Sebastian Vettel n'a pas fini de battre les records ni de faire le spectacle en tête.

Symbole des hymnes

A l'endroit même où Michael Schumacher remportait en septembre 2006 la 90ème et avant dernière victoire de sa longue carrière, et où il annonçait aussi le même jour au monde du sport automobile qu'il mettrait un terme à sa carrière de pilote à la fin de la saison, après plus de 250 week-ends de course au compteur, Sebastian Vettel, petit prodige allemand de 21 printemps tout juste, venait glaner ses premiers lauriers dans la catégorie reine du sport automobile. Dimanche après-midi, sur le podium de Monza, l'hymne allemand a bien procédé l'hymne italien, mais le tandem avait changé d'identité. Sebastian dans le rôle de l'héritier, c'est l'avenir que bons nombres de commentateurs lui prédisaient le soir de la course.

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jeudi 4 septembre 2008

Une vice-présidente venue d'Alaska



John McCain ne serait t-il pas trop âgé pour briguer la Maison Blanche ? En effet, on peut se demander s'il n'est pas un peu tard pour se lancer dans la course à l'élection présidentielle lorsqu'on appartient à la catégorie des septuagénaires, de surcroit lorsqu'on connait le rythme marathonien des meetings de campagnes présidentielles. Qu'importe, cet ancien vétéran du Vietnam n'a peur de rien, et comme un coup de pouce du destin, le 29 août dernier c'est à dire le jour de son 72ème anniversaire, le candidat républicain à la Maison Blanche s'est offert une véritable cure de jouvence. Vous pensiez à un lifting ou à une injection de botox ? Mauvaise pioche ! Il a fait bien mieux, car contre toute attente, il a désigné une jeune femme de 44 ans pour faire la course vers Washington avec lui. Et c'est une surprise de taille, puisque c'est en effet la première fois qu'un tandem à l'élection présidentielle américaine sera mixte. Dans le camp républicain on ne parle plus de colistier mais bien de colistière, qui n'ayons pas peur des mots cache un petit côté glamour, ce qui ne sera pas pour desservir à John McCain.

L'anti-Hillary des républicains

Sur le Curriculum vitae de cette colistière surprise, on peut lire : Sarah Palin, 44 ans, Gouverneure d'Alaska depuis 2006, mariée et mère de cinq enfants et ... lauréate du titre de dauphine de Miss Alaska dans les années disco, excusez du peu... Fervente activiste contre l'avortement, on a appris que sa fille âgée de 17 ans, se trouve actuellement enceinte ! En somme, en désignant une femme quarantenaire, McCain a fait d'une pierre deux coups : d'une part car il parvient à faire oublier un peu son âge avancé, et d'autre part car cela lui offre la possibilité d'aller « draguer » certaines électrices d'Hillary Clinton, déçues de sa non investiture dans le camp démocrate. Suite à la désignation de Sarah Palin du côté républicain, on voit donc que John McCain mise sur la jeunesse et que son rival Barack Obama a préféré tabler sur l'expérience en choisissant Joseph Biden, 65 ans.

Mais si l'on entre un peu plus dans le détail, on constate toutefois que la moyenne d'âge des deux tandems est quasiment la même : 56 ans du côté démocrate, 58 printemps pour le camp républicain. Mais au delà ces considérations purement numériques, on voit tout de même qu'en désignant une femme pour épauler McCain, le camp républicain est venu voler la vedette aux démocrates qui pensaient il y'a encore quelques mois remporter l'élection présidentielle avec une femme en tête d'affiche. A 70 jours du vote, les jeux restent donc désormais plus qu'ouverts. Espérons seulement que durant les débats avec Obama et Biden, lorsque John McCain (Sénateur de l'Arizona) soufflera le chaud, Sarah Palin (Gouverneure d'Alaska) saura souffler le froid...

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lundi 1 septembre 2008

Angela Superstar



Pour la troisième année consécutive, le magazine économique américain Forbes a décerné la palme de la femme la plus puissante du monde à la chancelière allemande. Angela Superstar, c’est le titre que l’on devrait attribuer à la chancelière allemande, qui depuis 2006 caracole en tête du classement annuel des 100 femmes les plus influentes dans le monde établi par Forbes. Dans cette compétition, Angela Merkel est classée devant Sheila Blair qui préside la Corporation Fédérale des Dépôts aux Etats-Unis. La troisième place revient à Indra Nooyi, Présidente de Pepsico. Du côté français, on peut signaler la belle 14ème place de la ministre française de l’Economie et des Finances, Christine Lagarde. D'ici à un an, pour le prochain classement, on se demande bien quelle femme française pourrait créer la surprise et émerger dans le TOP 10 ?

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