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vendredi 27 février 2009

La Géorgie va régler ses comptes avec Poutine à l'Eurovision


En conséquence de la victoire de la Russie l'an dernier, la 54ème édition du concours international de la chanson Eurovision, sera cette année organisée à Moscou. Et n'en déplaise à Vladimir Poutine, il risque d'y avoir du gaz dans l'air, car la Géorgie lui a réservé une surprise un peu particulière. En effet, la Géorgie sera représentée par le groupe disco Stephahe 3G, qui interprètera son tube "We Don't Wanna Put In", qui suggère manifestement un jeu de mot évident entre le nom de l'actuel Premier ministre russe et le verbe anglais "to put in". A travers ce genre d'exemple, on voit bien que le brasier du conflit de l'été dernier est loin d'être éteint et que la Géorgie ne rate pas une occasion pour attiser la flamme avec l'agresseur russe. Alors on dit parfois que quand les armes se taisent, la culture permet de dénoncer le politique. Mais ce n'est pas par la provocation que l'on apaise les tensions. D'autant plus que le règlement intérieur de l'Eurovision l'interdit formellement. Alors certes, il n'ont peut-être pas une infinité d'occasions pour exprimer leur révolte, mais l'endroit semble réellement mal choisi. Ainsi, que l'on soutienne ou non la politique extérieure de la Russie, la scène de l'Eurovision ne doit pas être le théâtre de règlements de comptes politiques, tout comme les Jeux Olympiques ne doivent pas être l'occasion de régler les comptes entre nations. Dans ce genre de situation, il en va de la responsabilité des organisateurs.

Mise à jour du jeudi 12 mars 2009 : La Géorgie jette l'éponge et ne participera pas à l'édition 2009 de l'Eurovision En effet, face au véritable tollé qu'avait crée la validation de cette chanson, les organisateurs de l'Eurovision ont finalement demandé à la Géorgie d'en proposer une autre. Pour leur part, les Géorgiens ont soutenu qu'il ne voyait aucune provocation dans leur chanson, et ont purement et simplement décidé d'annuler leur participation. Que la fête commence !

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mardi 24 février 2009

La Formule 1 a sérieusement besoin d'un coup de jeune



Le 29 mars prochain, sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie, premier rendez-vous du championnat 2009 de Formule 1, il y’aura trois intrus. Trois intrus qui ont tous deux points en commun. Ils font partie de ces pilotes qui ont disputé plus de 200 courses dans leur carrière et qui n’ont jamais été sacrés champion du monde, ni même en bonne posture pour le devenir. Et pourtant ils sont toujours en activité. Sur le podium de ces conducteurs vétérans, le Brésilien Rubens Barrichello occupe la plus haute marche, avec pas moins de 271 participations en Grand Prix. En seconde position, on retrouve l’Italien Giancarlo Fisichella (212), chassé de très près par son compatriote Jarno Trulli (202). Et quand on oppose ces trois coureurs qui ont la trentaine bien sonnée, à la génération des Sebastian Vettel ou des Robert Kubica, ils font presque figure de « papys de la Formule 1 », des pré-retraités qui ont bien du mal à raccrocher leur casque.

Vaincre ou partir

Alors qu’est ce qui les fait encore vraiment courir : l’argent ? La passion de la course ? Ou l’espoir de briller peut-être un jour ? Pour ces trois pilotes, la dernière hypothèse semble à exclure, car même s’ils s’étaient découverts en cours de carrière une révélation soudaine, celle-ci serait tout de même intervenue avant que le compteur des 200 Grands Prix soit atteint. Au cours des dernières années, tous les pilotes qui sont devenus champion du monde, n’ont pas coiffé la couronne mondiale avec la même précocité que Jacques Villeneuve, Fernando Alonso, ou encore plus récemment Lewis Hamilton. On peut citer ici l’exemple du double champion du monde Finlandais Mika Häkkinen qui après avoir été un pilote moyen depuis le début de sa carrière, a du attendre sa 96ème course pour soulever le trophée du vainqueur, puis ensuite gagner le championnat du monde en 1998 et 1999.

Coéquipiers écrasants

Mais lorsqu’on entend dire Rubens Barrichello qu’il espère encore devenir champion du monde à l’approche de sa 16ème année de compétition, on se dit qu’il doit sûrement plaisanter. Car très franchement, s’il devait accomplir quelque chose par le passé, il l’aurait déjà fait durant les saisons qu’il a passé chez la Scuderia Ferrari, quand il avait entre ses mains le volant de la machine à gagner. Sauf qu’à cette époque là, son coéquipier ne fût autre que le septuple champion du monde allemand Michael Schumacher, qui a littéralement terrassé le Brésilien, tout en bénéficiant du plein soutien de son écurie. Pour sa part, Giancarlo Fisichella a été lui aussi frappé par le syndrome du coéquipier écrasant, quand il fit équipe chez Renault avec le bouillonnant Espagnol Fernando Alonso. Quant à Jarno Trulli, malgré son talent, il n’a jamais véritablement eu la voiture qui lui aurait permis de jouer les premiers rôles.

Tourner la page

Appréciés des directeurs d’écuries pour leur longue expérience, ces pilotes n’ont malheureusement jamais rien gagné de significatif, exceptés quelques podiums arrachés dans des circonstances heureuses. Souvent appuyés par des sponsors qui représentent pour leurs écuries respectives de véritables poules aux œufs d’or, ces pilotes ne contribuent pas à rendre la compétition plus palpitante pour le public. Tout au long de l’histoire de la Formule 1, ce phénomène de « pilotes papys » a été une constante ; ceci à tel point qu'en 1957 le champion Argentin Juan Manuel Fangio, a remporté son cinquième et dernier titre à l'âge avancé de 46 ans, bien qu'il s'agisse d'une époque totalement différente. A sa création dans les années 1950, la F1 accueillait jusqu’à 34 monoplaces sur la grille de départ, mais à une époque où cette dernière se limite à 20 voitures seulement, les doyens du plateau ont-ils encore leur place ? Comme dans chaque compétition, il faut savoir à un moment tourner la page, les spectateurs veulent connaître de nouveaux champions. Laissons leur chance à de jeunes loups qui n’attendent qu’à décrocher leur premier volant dans la compétition reine du sport automobile, plutôt que de reconduire de saison en saison les contrats juteux de vieux renards fatigués.

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mercredi 18 février 2009

L’effondrement du Zloty menace sérieusement l’économie polonaise



Alerte générale en Pologne, où le cours du Zloty face à l’Euro n’a encore jamais été aussi faible depuis 2004. Preuve de ce constat alarmant, en vous rendant dans un bureau de change lambda de la capitale polonaise en août 2008, vous obteniez en moyenne seulement 3,20 zlotys pour 1 euro. Cette semaine, en revenant chez ces mêmes cambistes de Varsovie, on repartait avec une enveloppe bien plus lourde : plus de 4,80 zlotys pour un euro. En effet, au cours des sept derniers mois, le Zloty a connu une baisse vertigineuse de pas moins de 50% de sa valeur !

Très chers crédits

Résultat des courses, à la mi-février, la monnaie polonaise s’échangeait à environ 4,90 zlotys pour un euro ; aujourd’hui certains analystes redoutent déjà le scénario où le seuil de 5 zlotys pour un euro sera très prochainement atteint. Pour sa part, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, s’est voulu plus rassurant comme pour calmer le jeu, en assurant que « le Zloty a approché le taux maximum de sa dépréciation » et que le gouvernement allait intervenir sur le marché des changes. Dans les faits, la situation est bien plus préoccupante qu’on peut le croire dans la mesure où de nombreux Polonais ont souscrit des crédits en euros et surtout en francs suisses. Ainsi lorsqu’on parcourt les forums internet des journaux quotidiens polonais, on peut lire ce type de commentaires de la part des lecteurs : « Dans une semaine, j’avais prévu de partir au ski en Autriche, maintenant je n’ai même pas les moyens d’aller en Slovaquie ! » En l'espace de quelques mois, les gens se sont retrouvés à rembourser des mensualités de crédit immobilier majorées de la contrepartie d’un petit salaire mensuel, vive les crédits immobiliers à taux variable !

L'Euro tourne le dos à Varsovie

Autre enjeu majeur de cette chute du Zloty face à l’Euro, c’est la remise en question de l’adhésion de la Pologne à la zone Euro. Car, au fur et à mesure que le Zloty s’est déprécié, ce sont les chances de la Pologne d’adopter l’Euro dans un avenir proche, qui ont été hypothéquées. En effet, le Zloty dispose manifestement d’une stabilité bien trop faible pour espérer pouvoir intégrer rapidement le club Euro. Il y’a encore quelques mois, quand on évoquait la possibilité de voir la Pologne intégrer la zone Euro, on parlait de 2011 pour les plus optimistes, 2012 pour les autres. Mais aujourd’hui les priorités ont changé et le seul et unique mot d’ordre que le gouvernement a adopté, c’est bel et bien de sauver le Zloty. Alors que l'an dernier déjà, toute expatriation des Polonais destinée à s’enrichir rapidement, devenait de moins en moins viable, cette situation ne réjouit que de certains Polonais qui travaillent dans les autres pays de l’Union européenne, et qui ont gagné soudainement un pouvoir d’achat inespéré dans leur pays natal.

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samedi 14 février 2009

Avant de vous embrasser, vérifiez si c'est autorisé !


ICI, il est strictement interdit de téléphoner, de se garer ou encore de fumer, tout ça on connaissait. Mais si vous débarquiez un ce ces jours dans le nord ouest de l'Angleterre en gare de Warrington Bank Quay, préparez-vous à apercevoir un panneau qui mentionne "No kissing zone" ! Eh oui, l'humour de nos amis Anglais les a poussé à placer ce genre de signalisation à l'endroit du dépose-minute de la gare, pour éviter que les gens ne s'attardent trop. Mais pour ceux et celles qui arrivent à la gare de Warrington avec un peu d'avance, quelques mètres après le dépose-minute, un panneau les accueillera dans la "Kissing zone". Aujourd'hui pour la fête des amoureux, que vous soyez à Warrington, Venise ou Paris, embrassez vous sans compter, où vous voulez ! A toutes et à tous, Joyeuse Saint Valentin !

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jeudi 12 février 2009

20 heures : deux hommes, une femme, triple choix



Aujourd’hui lorsque vous souhaitez regarder le journal télévisé de 20 heures, vous avez le choix entre TF1 et France 2, télévision privée contre service public. Eh bien sachez que ce duel éternel prendra les formes d’une lutte à trois très prochainement, car M6 a confirmé qu’elle s’invitera à la « grande messe » du 20h dès le 30 mars prochain. De rumeurs en démentis, dans les coulisses du PAF, cela va maintenant bientôt faire deux ans qu’on parlait du lancement d’un JT du soir sur M6. Une fois que les contours du projet ont pris forme au printemps 2008, l’identité de son présentateur potentiel n’en a pas suscité moins d’intrigue. Aller chercher Patrick Poivre d’Arvor fraîchement licencié par TF1 ? Faire confiance à un « présentateur maison » comme Guy Lagache qui a depuis 2003 brillamment succédé à Emmanuel Chain, aux commandes du magazine Capital ? Faire une proposition à Christophe Hondelatte, dont le magazine culturel « Vendredi, si ça me dit ! » programmé sur France 2 n'a pas trouvé pas son audience ? Ou peut-être alors faire les yeux doux à une jeune présentatrice talentueuse de la TNT ?

BCBG et labélisé Elysée

Après des mois de concertation et d’études, le verdict est tombé. En effet, selon une information publiée par le Parisien, M6 diffusera son premier JT de 20h le 30 mars prochain. Aux commandes de ce journal, on retrouvera à n'en pas douter Guy Lagache, au profil très BCBG et « labelisé » Elysée, depuis qu'il s’est récemment illustré dans l’interview présidentielle « Face à la crise » ; émission qu’il a co-animé avec Alain Duhamel de RTL, ainsi qu’avec ses deux futurs ennemis de demain : Laurence Ferrari et David Pujadas. Ces deux là n’ont qu’à bien se tenir, car le nouvel arrivant, Guy Lagache, sous ses airs d’élève studieux et de gendre idéal, risque fort de créer une petite révolution dans le monde du bon vieux journal télévisé. Diffusé à partir de 19h45, ce journal d’une durée approximative de 17 minutes, aura une longueur d’avance sur la concurrence au niveau de l’horaire, hautement stratégique pour les audiences à ce moment de la journée. Même si son JT sera plus court que celui de ses confrères, Guy Lagache évoluera tout de même dans un décor de plateau de télévision. Cela viendra ainsi mettre un terme à la longue tradition de M6, de privilégier la diffusion de flashs infos de 6 ou 10 minutes tout en images ; une stratégie qui n'a pas changé depuis la création de la chaîne en 1987, quand eut lieu le lancement infructueux d'un JT traditionnel.

L’info vitesse grand V

À une époque où l’information circule à la vitesse grand V sur le net, dans la presse payante et gratuite, les gens ont-il encore vraiment envie de « subir » la traditionnelle messe du 20 h, qui dure au moins une demi-heure ? Un JT plus court c’est peut-être également un moyen de capter de l’audimat chez les plus jeunes et ainsi les réconcilier avec l’info, d’autant plus que M6 se veut être une chaîne orientée vers un public jeune. Si on fait le constat du côté des audiences, on s'aperçoit qu'aujourd’hui, le journal de Laurence Ferrari navigue régulièrement sous la barre des 30% de parts de marché, tandis que son confrère David Pujadas lui grignote constamment des téléspectateurs, mais pour combien de temps encore ? Car Si Guy Lagache parvient à donner un rythme tonique à son JT, le pouce des clients de Ferrari et de Pujadas pourrait rapidement glisser sur la touche N°6 de la télécommande. Il va sans dire que ce soit du côté de la tour de verre TF1 à Boulogne-Billancourt, ou du côté de l’Esplanade Henri de France à Paris, les stratèges s’affairent déjà pour donner la réplique à un nouveau JT, qui sera produit pour sa part du côté de Neuilly-sur-Seine, commune la plus riche de France et chère à Nicolas Sarkozy.

Mise à jour du mercredi 18 février 2009 : M6 a repoussé le lancement de son 20h au 7 septembre 2009 Raisons avancées par la chaîne privée : une conjoncture économique et un marché publicitaire peu favorables. Alors même si ces arguments sont recevables en cette période exceptionnelle de crise, ce n'est pas la première fois que M6 reporte le lancement de ce 20h tant attendu. Dans ces conditions, la question qui se pose maintenant est de savoir si ce 20h de M6 n'est pas mort né, et si ce n'est pas le cas, a t-il réellement une chance de figurer dans la grille des programmes un jour ?

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