mercredi 29 août 2007
La langue française s'offre un lifting de rentrée

Anglicismes « branchés »
Autre point de discorde entre les dictionnaires et l’Académie Française, la prolifération de termes anglophones qui s'invitent dans la langue de Molière. Pour cette année, si vous souhaitez devenir incollables, il faudra connaitre les définitions de : podcaster, bloguer, hacktiviste ou encore homejacker. Toutefois force est de constater que la langue française ne connait pas les mêmes travers dans les diverses régions du monde où elle est utilisée. Prenons l'exemple paradoxal du Québec, qui partage ses frontières avec les Etats-Unis, et lutte pourtant de façon accrue, pour la protection du français. Car il faut le savoir les Québécois ne font pas du shopping mais du magasinage, ils ne garent pas leur voiture au parking mais au stationnement, et enfin ils ne vous demanderont pas si vous avez passé un bon week-end mais une bonne fin de semaine. Ce qu’il convient tout de même de souligner, c’est que lorsque les Québécois emploient des termes anglophones c’est davantage pour leur côté pratique, alors que chez nous Français, employer des anglicismes, ça fait « branché ». Pour cette rentrée 2007, nos amis Québécois n’ont pas été oubliés par les « dicos » français, nous leur avons emprunté l’expression « faire la baboune », qui se traduit par bouder.
Tags: anglicisme
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Catégorie: Phil Box 3 commentaires aucun trackback Envoyer à un ami