La montée en puissance dans les sondages de Ségolène Royal pour son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007 a largement divisé le Parti Socialiste français ces derniers mois, à commencer par le fait qu'il s'agit de la première femme française qui tenterait de briguer un mandat présidentiel tous partis confondus. Parmi ses appuis politiques, elle compte Julien Dray (porte-parole du PS), Pierre Mauroy ou encore le député socialiste Arnaud Montebourg, médiatisé cette année à propos de son projet de VIème République pour la France ; du côté des détracteurs on retrouve des figures du Pari Socialiste comme Martine Aubry, l'ancien ministre Claude Allègre ou encore l'actuel locataire de la mairie de Paris Bertrand Delanoë.

Par ailleurs, selon de récents sondages en vue de l'élection présidentielle de l'an prochain, on se rend compte que Ségolène Royal dispose de solides arguments en sa faveur : 60% de ses sympathisants voteraient pour Royal par rapport au fait qu’elle est une femme, 56% pour ses positions en matière de morale, 48% pour son comportement à l’intérieur du PS et enfin 48% pour ses propositions économiques et sociales. Ces derniers jours, on a entendu parler dans les médias de "ségolisme", terme employé par Ségolène Royal elle-même pour qualifier ses options politiques pour 2007, comble de l'histoire : François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste et actuel compagnon de la dame de fer du PS a démenti avoir entendu parler de "ségolisme", avouant simplement connaître Ségolène Royal et le socialisme, à bon entendeur. L'Express propose un dossier très complet sur Ségolène en présentant aussi ses premiers pas en politique et son couple avec François Hollande.


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